Nechama

2008 : je passe une journée avec cette famille juive d’origine iranienne pour les photographier. Je veux créer une fresque, expérimenter. Je veux aussi explorer la vérité d’une autre famille, de l’intérieur. Peut-être pour mieux comprendre la mienne en retour.

Beaucoup de femmes, moins d’hommes. De la bonne humeur mais aussi les difficultés de la vie. Ils répondent à mes questions avec sincérité pendant que je les photographie. Il y a des rires, de la pudeur. J’enregistre leurs voix.

Nechama signifie l’âme en hébreu : à travers cette fresque j’essaye de capter l’âme d’une famille, la tendresse qui traverse les liens entre les générations.